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Les Infos Positives & Hyperboréennes  - Culture Générale

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'Des doutes sur l'Origine africaine de l'homme', un Article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

Evolutionary Changes of Braincase Shape from an Elongated to a Globular Shape. The latter evolves within the H. sapiens lineage via an expansion of the cerebellum and bulging of the parietal. (Left) Micro-computerized tomography scan of Jebel Irhoud 1 (∼300ka, North Africa). (Right) Qafzeh 9 (∼95ka, the Levant). Des doutes sur l'Origine africaine de l'homme', un Article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens

Evolutionary Changes of Braincase Shape from an Elongated to a Globular Shape. The latter evolves within the H. sapiens lineage via an expansion of the cerebellum and bulging of the parietal. (Left) Micro-computerized tomography scan of Jebel Irhoud 1 (∼300ka, North Africa). (Right) Qafzeh 9 (∼95ka, the Levant). Des doutes sur l'Origine africaine de l'homme', un Article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

A notre grande surprise, voici un excellent article des "Echos" qui confirme tous les éléments du Blog Scientifique ...

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ?L'importance des Dénisoviens.

SCIENCES. Plusieurs indices convergent pour remettre en question le Homo sapiens.

Selon de nouveaux scénarios fondés sur l'analyse génomique des populations, il serait apparu et se serait propagé à partir de l'Eurasie.

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

La théorie « Out of Africa », selon laquelle le berceau de l'humanité serait le résultat d'une expansion démographique partie de l'Afrique subsaharienne, vient de subir de nouveaux coups de boutoir.

Dans  un article publié cet été par la revue « Trends in Ecology & Evolution » , un groupe de scientifiques spécialistes de l'évolution humaine, de génétique et des climats du passé, affirme qu'au cours des 300.000 dernières années, c'est une dynamique complexe de connexions, de séparations et de métissages entre les différentes lignées et cultures de nos ancêtres qui aurait engendré, à la manière d'un puzzle, la diversité de notre espèce.

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

De sérieux doutes ont commencé à faire trembler les fondements de la théorie du berceau unique l'année dernière, avec la découverte au Maroc des restes d'un représentant d'homo sapiens.

Et pas des moindres : dans l'ancienne mine saccagée de Djebel Irhoud, à l'ouest de Marrakech, où il a pu dégager le site,  le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin et son équipe ont libéré les plus anciens ossements connus de notre espèce, plus vieux de 100.000 ans que les premiers ossements reconnus comme anatomiquement modernes découverts en Ethiopie. « La découverte marocaine repose la question de l'enracinement initial d'Homo sapiens », explique le directeur de l'équipe de recherche.

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

A l'époque, de nombreuses régions aujourd'hui inhospitalières d'Afrique, telles que le Sahara, étaient humides et vertes, traversées par des réseaux entrelacés de lacs et de rivières, et il n'existait aucune frontière géologique sur le continent. Inversement, certaines régions tropicales étaient arides. La nature changeante de ces zones a conduit à des subdivisions au sein des populations humaines, qui ont donc vraisemblablement traversé de nombreux cycles d'isolement et de mélanges, conduisant à des adaptations locales et à des périodes de mélanges génétiques et culturels.

« L'évolution des populations humaines en Afrique était multirégionale. Notre ascendance était multiethnique et l'évolution de notre culture matérielle était bien multiculturelle », résume le docteur Eleanor Scerri, archéologue au Jesus College de l'université d'Oxford et chercheuse à l'Institut Max-Planck , qui a cosigné l'étude publiée dans la revue « Trends in Ecology & Evolution ».

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ?L'importance des Dénisoviens.

Buisson généalogique

Une autre découverte, réalisée fin août, confirme cette vision buissonnante de l'évolution, faite d'une mosaïque foisonnante qui a vu apparaître et disparaître des espèces jusqu'à conduire notre famille vers une lignée unique qui a inventé le feu, le langage et la bombe atomique. Elle provient également d'une équipe de l'Institut allemand Max-Planck, menée par l'anthropologue évolutionniste Svante Pääbo .

Ce chercheur est connu pour avoir largement contribué au décodage du génome des Néandertaliens et permis d'avancer qu'ils avaient mélangé leurs gênes à nos ancêtres sapiens.

Cette fois, c'est à un fragment d'os d'à peine 2,5 cm que s'est intéressé le scientifique. Découvert en 2012 parmi des milliers d'autres fragments d'animaux dans une grotte des montagnes de l'Altaï, il appartient à une adolescente de treize ans qui vivait là il y a 90.000 ans. Une première analyse a été pratiquée en 2016 sur son ADN mitochondrial (correspondant au matériel génétique transmis par la mère à son enfant). Elle a révélé que l'os appartient à un hominidé d'origine Néandertal. En étudiant ensuite l'ADN nucléaire (hérité pour moitié de l'ADN paternel), l'équipe de Svante Pääbo a fait une découverte surprenante :

la jeune fille était métisse, issue de l'accouplement d'une mère néandertalienne, donc, et d'un père dénisovien.

Middle and Late Pleistocene African Environmental Variability in Space and Time. Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ?  L'importance des Dénisoviens.

Middle and Late Pleistocene African Environmental Variability in Space and Time. Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

L'homme de Denisova, Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

L'homme de Denisova, Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

Cette dernière lignée est apparue récemment dans la généalogie des hominidés et les paléontologues ne disposent que de quelques fragments d'os et de dents pour l'étudier. C'est insuffisant pour déterminer leur morphologie, sans doute robuste, mais assez pour ajouter quelques pièces au puzzle génétique des lignées humaines.

Plusieurs études ont ainsi montré qu'une partie de l'ADN des Dénisoviens a été sélectionnée chez certaines populations d'Homo sapiens : chez les Inuits, il influence par exemple la gestion des tissus adipeux ;

chez les Tibétains, il améliore le transport de l'oxygène dans le sang, expliquant leur capacité à vivre en altitude où l'air est pauvre en oxygène.

L'homme de Denisova, qui tire son nom de la grotte des montagnes de l'Altaï où a été découverte la jeune fille, a aussi contribué à hauteur de 4 à 6 % au génome des Papous de Nouvelle-Guinée et des aborigènes australiens.

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

Croisements fréquents

Une étude réalisée par des chercheurs américains, Sharon Browning et ses collègues des universités de Washington et de Princeton, montre que plusieurs interactions se sont produites avec Homo sapiens.

En inspectant le génome de plus de 5.500 individus, ils ont repéré de l'ADN dénisovien chez les populations d'Asie de l'Est, en particulier deux ethnies chinoises et les Japonais. Ils ont aussi remarqué que cet ADN différait significativement de celui retrouvé dans les populations d'Australasie. Il existait donc deux populations dénisoviennes que notre ancêtre a rencontrées, respectivement en Asie de l'Est et en Asie du Sud-Est.

Après la découverte l'an passé en Grèce d'un hominidé plus ancien que Toumaï, notre ancêtre supposé découvert au Tchad, ces nouveaux indices fournissent une preuve supplémentaire aux tenants du modèle alternatif au berceau africain

qui situe l'origine de l'homme (sapiens)... en Eurasie.

L'an passé, le professeur de génétique suédois Ulfur Arnason avait jeté un pavé dans la mare en publiant une étude dans la revue « Gene ». Ses travaux ont porté sur l'analyse génomique des populations d'hominidés qui peuplaient la région à cheval entre l'Europe et l'Asie, et, selon ses conclusions, les mélanges génétiques entre Homo sapiens, Néandertal et Denisova ne peuvent pas s'expliquer avec le peu de temps de vie en commun que suggère le modèle « Out of Africa ».

Des doutes sur l'origine africaine de l'homme', un article révolutionnaire des 'Echos' en France. Vers la fin de la théorie 'Out of Africa' ? L'importance des Dénisoviens.

Partant d'Eurasie, Homo sapiens aurait colonisé l'Afrique, l'Europe et l'Asie en plusieurs groupes distincts,

expliquant les mélanges génétiques marqués de l'homme moderne avec ses cousins d'une région à l'autre du globe. « La dispersion d'Homo sapiens à travers l'Eurasie, il y a 60.000 ans, a sans doute permis des interactions répétées à grande échelle avec les populations archaïques », avance Ulfur Arnason.

Ce qui pourrait expliquer, mieux que les théories actuelles, comment Néandertaliens et Dénisoviens ont été absorbés par l'homme moderne.

7 millions d'années d'évolution

> 7,2 millions d'années (Ma) : Graecopithecus freybergi. Découverte en 1944 à Pyrgos Vassilissis au nord-ouest d'Athènes, le fragment fossile de mandibule de ce primate a été passé l'an dernier au crible des scanners, révélant une fusion des racines de deux prémolaires, caractère que l'on retrouve principalement chez les hominidés. Ce caractère s'ajoute à un autre, propre à notre lignée : la taille réduite des canines.

> 7 Ma : Sahelanthropus tchadensis. Découvert en 2001 au Tchad, Toumaï a remis en question la théorie de l'« East Side Story » situant l'apparition de la lignée humaine en Afrique de l'Est, après la formation du grand rift qui a modifié localement le climat.

3,2 Ma : Australopithecus afarensis. Découverte en Ethiopie en 1974, Lucy était dotée d'une locomotion en partie bipède. Elle a longtemps été considérée comme la représentante d'une espèce à l'origine de la lignée humaine avant d'être écartée des ancêtres directs du genre Homo.

.../...

> 250.000 ans : Néandertal enterre ses morts et taille la pierre.

Paul Molga
 

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