Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les Infos Positives & Hyperboréennes  - Culture Générale

Blog Optimiste, Informations, Séries étrangères intelligentes, Animaux, Archéologie, France, Histoire de l'Europe Musique, Thérapies Douces, etc etc...

Vikings, Une fascinante Exposition internationale au Chateau des Ducs de Bretagne à Nantes : Epées, Peignes à Barbe, Bijoux, Haches, Table à repasser, Voiles, Loupes & le Trésor de la Guerrière

Vikings, Une fascinante Exposition internationale au Chateau des Ducs de Bretagne à Nantes : Epées, Peignes à Barbe, Bijoux, Haches, Table à repasser, Voiles, Loupes & le Trésor de la Guerrière
Le musée d'Histoire de Nantes présente « Nous les appelons Vikings », une exposition sur ces assaillants venus de Scandinavie, réputés pour leur férocité mais bons commerçants.

On les classait juste derrière les Huns. En deux, sur l'échelle des tremblements que provoquaient les barbares et tribus venus de l'extérieur de l'ancien Empire romain.

.../...

L'exposition « Nous les appelons Vikings », au musée d'Histoire de Nantes, dans le très beau château des ducs de Bretagne, décoiffe quelques préjugés.

Ces peignes à barbe déjà, à qui il manque des dents — mais c'est qu'il s'est écoulé quelques siècles depuis cette civilisation scandinave plutôt raffinée dont les traces s'étalent de 793 à 1066.

Plus de 500 pièces archéologiques sont présentées, des haches — qui ne servaient pas seulement, ni même essentiellement, à tuer — aux bijoux des femmes, et même à la reconstitution d'une voile de bateau de

Ces dames tissaient ces grandes voiles carrées dont le patchwork surprend.

 -

Cette épée en fer, dont la garde et le pommeau sont incrustés de minces plaques de bronze, a été retrouvée en Suède.

Car s'ils prenaient la mer en été, pour aller piller leurs lointains voisins en traversant la Baltique, la Manche et même la Méditerranée, la mer Noire et la mer Rouge, et réduire des populations entières en esclavage — bien des femmes « islandaises » avaient été capturées ailleurs en Europe — le reste de l'année, les Vikings étaient... des fermiers. De l'automne au printemps, ils cultivaient leurs terres. Les fameuses haches exposées servaient d'abord à couper du bois.

 

Ils aimaient se maquiller

Ce sont surtout les tombes qui ont permis de retrouver de nombreux objets, témoignant d'une certaine coquetterie — ceintures et bijoux pour les femmes, épées parfois d'apparat pour les nobles — et d'un sens de l'hygiène qui les éloigne beaucoup de l'image qu'on se fait des soudards. Les ancêtres des Suédois et Finlandais possédaient déjà leurs saunas pour avoir une peau plus belle.

Et les hommes comme les femmes se maquillaient, avec un noir autour des yeux pour contraster avec ces chevelures blondes. L'exposition montre même des cure-oreilles, preuve d'un grand soin de soi.

Derrière une fascination littéraire, cinématographique et cathodique, du « Seigneur des anneaux » de Tolkien à « Game of Thrones » (on trouve à foison des nains, des géants et des elfes dans les légendes vikings), une vraie violence régnait néanmoins parmi eux, liée à l'absence totale d'État. On suit son chef, sa tribu. Les terres sont chères. La richesse fait office de pouvoir. Les Vikings sont les ancêtres d'une culture commerciale du Nord : s'ils pillent, ils vendent et échangent aussi beaucoup au Moyen-Orient.

.../...

 

Familiarités

Cette exposition internationale, déjà passée par Ottawa, New-York, Sydney, Chicago, Barcelone ou Tallinn, surprend par quelques bizarreries, comme quelques photos de chats ou de chiens, ou de familles en vacances sur des peaux de bêtes, censées plaire aux enfants et montrer que les Vikings étaient des familles comme les autres.

 

Voir aussi

Même si, après tout, une très jolie figurine en ambre, en forme de chat, prouve l'existence du petit félin chez ces grands prédateurs du Nord. De l'organisation familiale au culte des morts, en passant par une écriture minimaliste sur les pierres runiques — de très brefs messages —, cette société encore mystérieuse livre quelques secrets. Dans une salle, un fils et sa mère jouent à un jeu ancêtre des dames sur un échiquier.

Voir aussi

 

Les Vikings savaient jouer, et cultiver leurs arpents de terre.

Au fond, leur monde, plus que « Game of Thrones », c'était « la Petite Maison dans la prairie ». À part l'été...

D'après le Parisien.

Les Vikings, ces guerriers qui repassaient le linge...

Constituées de bandes de tissus tressées, ces voiles permettaient de naviguer presque par tous les temps. Marie Baranger, médiatrice culturelle au château.

 

Violents et pillards, oui. Navigateurs et artisans hors pair, oui aussi. À Nantes, au-delà des clichés, on en apprend beaucoup sur ces Scandinaves qui vécurent du VIIIe au XIe siècles.

Les épées de madame

La plupart des 550 objets exposés au château de Nantes ont été trouvés dans des tombes, lors de fouilles au XIXsiècle, à Birka, autrefois important carrefour commercial suédois. Ainsi, cet attirail militaire, épée, poignard et pointes de flèches taillés dans le métal, présentés comme d’autres sous une vitrine.

Jusqu’en 2017, on a cru qu’il s’agissait d’un homme enterré avec ses armes. Patatras !

Le guerrier était en fait une guerrière ! Des fragments d’os ont été analysés et ont révélé la présence d’une femme.

 

Voir aussi

 

Une petite révolution dans la connaissance de cette société. « À la fin du XIXe, il était impensable qu’une femme puisse avoir combattu en viking… Les légendes le racontaient mais l’archéologie n’en avait pas la preuve », ajoute Marie Baranger, médiatrice culturelle au château de Nantes.

L’attirail militaire d’une femme viking. | Ouest-France

Le bouddha du VIe siècle

Le Viking aime le luxe. Porter un collier en or, boire dans une belle coupe ouvragée : les objets précieux qu’il possède témoignent de ses voyages lointains, de sa capacité à gagner des terres reculées et surtout à en revenir. « Les Scandinaves ont effectué des raids dans plus de 35 pays, de l’Afghanistan au Canada, du nord de l’Europe à l’Afrique du nord. On dit qu’on partait en viking » , précise Marie Baranger.

Cette statuette de Bouddha, en bronze, retrouvée en 1954 à Helgo (Suède), provient de la vallée de Swat, au Pakistan, et date du VIe siècle. L’original, trop fragile pour être transporté, reste au musée historique de Stockholm qui a monté cette exposition itinérante, présentée pour la première fois en France.

Le bouddha (copie) retrouvé dans les années 1950 à Helgo en Suède. | David Gallard

La planche à repasser

On les imagine rustres et bâfreurs. Autre mise à jour, les hommes du Nord étaient finalement plus proches de Nadine de Rothschild que de Gargantua !

Fer à repasser viking

Fer à repasser viking

Ils se servaient de cuillères en os, en bois ou en corne pour déguster leurs soupes.

De même, ce peuple d’agriculteurs portait une attention particulière à ses vêtements. En témoigne cette table à repasser de l’ère viking, composée d’une planche en bois utilisée avec une pierre à polir pour lisser les plis des textiles.

« Ils aimaient aussi la mode ! Elle changeait régulièrement. On ne portait jamais les broches de sa grand-mère, c’était impossible ! », affirme Kent Andersson, directeur du musée historique de Suède.

Si l’or était rare, on transformait le bronze, le plaqué or ou l’argent en de magnifiques bijoux « d’une telle qualité qu’ils sont difficiles à reproduire.

On a découvert qu’ils utilisaient des loupes en cristal de roche pour réaliser de minuscules détails »

 

Voir aussi

Rivets vikings dans la constitution d'une coque

Rivets vikings dans la constitution d'une coque

Les rivets retrouvés

Suspendus par des filins transparents, 200 rivets en fer symbolisent la coque d’un navire viking. « À la mort d’un grand chef, suivant l’usage, celui-ci était enterré dans son bateau. Le bois s’étant décomposé, il ne reste plus que ces éléments. »

« Les Vikings étaient les meilleurs navigateurs de leur époque » , souligne Marie Baranger. Ils savaient construire des bateaux rapides et pratiques. Les femmes tissaient des voiles en laine et feutre, matière imperméable. « Constituées de bandes de tissus tressées et non cousues, ces voiles permettaient de naviguer presque par tous les temps. »

À ce propos, le mot drakkar n’est connu dans aucune langue scandinave ! C’est une invention française du XIXe siècle « qui voulait donner une consonance scandinave à des navires possédant une figure de proue en forme d’animal, souvent le dragon » .

 

 

 

" Nous les appelons Vikings ", jusqu’au 18 novembre, au château de Nantes, de 10 h à 18 h, fermé le lundi.

Musée et exposition : 8 €, réduit 5 €, gratuit moins de 18 ans, demandeurs d’emploi. Pass illimité toute l’année au château : 10 €.

D'après Ouest France.

 
Dossier : Mais qui est donc Daniel CONVERSANO, auteur du Roman "Désolé Jean Pierre" ?    et n'oubliez pas de suivre la Lady sur twitter Lady V @lesinfodelady0
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article